Motivation : Comment résister aux démotivateurs ?


Les démotivateurs ou tueurs de motivation, quels que soient vos projets, ils seront toujours là pour vous déblatérer mille et une raisons pour « ne pas faire ».

Avant d’entreprendre l’analogie avec le sport, je vais vous faire une petite introduction générale, car savoir les identifier peut s’avérer être un effet de levier important dans l’amélioration de votre pilier de la motivation (à voir dans : Article sur les trois piliers pour devenir sportif). Voir même vous servir dans la vie de tous les jours.

Pourquoi  ?

Parce que projeter de se lancer dans un sport doit vous tenir à cœur si vous souhaitez évoluer et vous améliorer. Par conséquent, vous devrez vous fixer des objectifs pour atteindre votre but, mais comme dans tous projets, vous rencontrerez tôt ou tard des démotivateurs tout au long de votre parcours.

« Comment identifier un tueur de motivation ? »

Vous en connaissez surement un ou plusieurs d’entres eux dans votre entourage ou peut être même que vous en êtes un ! 😉

Vous avez fait l’erreur un jour de partager vos ambitions avec eux et ils vous ont ris au nez ou vous ont dit que ce « n’est pas possible », « irréalisable », « bouché », « trop tard », etc. Cependant, vous prenez leurs opinions très à cœur et vous remettez en question vos projets quitte à les abandonner, parce que « Peut-être il/elle n’a pas tors, je ne devrai peut être pas le faire ».

Tout votre enthousiasme, votre élan de départ, votre optimisme sont brisés et vous perdez le goût du challenge que vous vous êtes lancé, vous ne savez plus comment aborder la chose, vous êtes démotivé.

Sur la base de mes expériences et de mes recherches sur la motivation, j’ai découvert qu’il y a trois grandes catégories d’anté-motivant par excellence :

  • Les démotivateurs inconscients. Ce sont ceux qui pensent vous aider en vous faisant part de leurs opinions, leurs expériences personnelles ou relationnelles. Ils vous prodiguent des conseils allant à contresens du courant de vos motivations parce que « c’est pour votre bien ». Se sont en générale des personnes qui sont proches de vous, membres de la famille ou bon ami voir meilleur ami qui ne veulent pas que vous vous vautre sans savoir qu’en réalité ils vous plombent peut être votre avenir. Il ne faut pas leur en vouloir, ça part d’un bon sentiment…
  • Les démotivateurs conscients. Quant à eux, ils n’ont pas de réelles raisons pour vous donner ces conseils, si ce n’est de vous servir d’obstacle. Ils font parties de votre entourage ou simples connaissances, mais leur négativité vous pourrit littéralement l’esprit. Leurs motifs ? Cela peut-être : la jalousie, le manque d’ambition, l’antipathie, l’échec dans un projet similaire ou autre, ils sont multiples, mais par pure objectivité, ne sont pas nobles… Ils peuvent également faire partie de votre « famille » ou de vos « amis », mais vous avez toujours remarqué qu’ils ne vous ont jamais donné de conseils fiables, qu’ils ont toujours été dans la critique. Si vous ne pouvez pas les bannir de votre vie, faites la sourde oreille, vous pouvez entendre, mais ne pas les écouter (tout est dans la subtilité 😉 ). Il faut faire gaffe, parce que s’ils sont persistants, vous risquez d’être angoissé par leurs propos. (En général, ce sont des personnes ayant régulièrement des propos antisportifs).
  • Les démotivateurs selfish (égoïste en français 😉 ). Je les considère comme étant les pires de tous… Ils ont des résultats, mais ne souhaitent pas que vous en ayez également. C’est un peu comme si vous me demandiez un conseil dans le sport et que je vous réponde « ne cherche pas mec, tu n’y arriveras pas ». C’est l’anti-coach par définition. Il peut vous donner des conseils bidons qui peuvent vous paraître crédible, vous envoyer chier ou tout simplement vous narguer parce que vous n’avez pas son expérience, du fait de son background vous vous dîtes qu’il n’a pas forcément tors, parce qu’en fin de compte lui ou elle s’y connaît. Il vous dira que ce que vous faites est inutile, que tous vos efforts ne vous mèneront à rien et que vous n’y arriverez pas. J’ai remarqué que ce type de démotivateurs au niveau du sport est très fréquent chez les sportifs compétiteurs, ne souhaitant pas être surpassé pour maintenir leurs « positions », ils font grosso modo de la rétention de connaissances. Bien sûr, il existe des sportifs ayant l’esprit de compétition et n’étant pas dans cette optique de décourager les néophytes 😉

« A quel moment reconnaître un démotivateur et que faire pour se motiver ? »

Parce que oui, c’est le sujet du blog et nous allons y venir. 😉

 Les tueurs de motivations lorsque l’on pratique un sport se montrent en général, lors de vos débuts. On entend bien souvent dire que lorsque l’on a un projet, il vaut mieux se taire que de le propager, parce qu’on peut soit vous piquer votre idée, soit vous décourager sur la faisabilité de celui-ci.

Mais, pouvoir le dire publiquement vous permet de vous motiver, grâce à la force de la pression sociale et par conséquent pour rester cohérent en respectant et engagement que vous avez fait à votre entourage, dans le cas d’un débutant :

« Je vais commencer à faire du sport régulièrement ! »

Si vous avez appris quelques bases sur les mécanismes des principes d’influences, vous savez qu’un engagement est un facteur puissant et que beaucoup s’en servent pour persévérer dans un objectif, car ils veulent conserver une bonne image au sein de leur relation. Mais voilà, plus vous toucher du monde avec votre projet, plus cette pression sera forte et plus vous serez confronté à des démotivateurs. C’est une arme à double tranchant qu’il faut pouvoir maîtriser pour que le revers ne vous soit pas fatal.

« Comment gérer la pression d’un but sportif pour vous motiver ? »

Entourez-vous des bonnes personnes.

Il est bien que vous trouviez une ou plusieurs personnes qui soient dans la même optique que vous et qui ont des objectifs en relation avec les autres. Qu’ils soient expérimentés ou non, l’importance c’est qu’ils aient avec vous une relation de conseils, plutôt que de critiques. La différence par un exemple venant de mon expérience dans la muscu ?

  • Critique : « Tes mouvements ne sont pas bons, ils ne servent à rien. »
  • Conseil : « Tes mouvements ne sont pas adaptés, tu devrais peut être essayé de faire ça pour t’améliorer. »

Vous l’avez compris, il faut que la personne puisse vous apporter la raison qui va permettre de suivre ce conseil et que bien sûr elle soit en accord avec votre objectif. Le fait de s’entourer des bonnes personnes vous permet, non seulement de vous rassurer et d’avoir des personnes qui croient en vous, mais également d’avoir des témoins de vos progrès.

« Comment déterminer la pertinence d’un conseil sportif ? »

 Alors comme je vous l’ai dit, il y a ceux bien sûr qui vous diront « ne fait pas ça » et dont il faut prendre en compte l’avis, parce que ça peut vous éviter bien des mouises ou vous faire progresser assez rapidement et ceux qui vous diront « ne fais pas ça », alors que vous êtes sur la bonne voie et qui ne feront que vous freiner.

 Je vais vous donner trois critères que j’utilise pour trier un peu tout ça :

  • L’expérience de l’individu. Lorsqu’une personne vient vous voir avec un conseil, demandez-lui depuis combien de temps il pratique le sport en question. Une personne qui a juste « lu dans un article », « entendu dire », « vu dans une émission », « vu en cours » me paraît moins apte à vous conseiller que quelqu’un qui a pratiqué pendant plusieurs années, qui a rencontré les mêmes problématiques que vous rencontrez en ce moment et qui vous le partage (ce que je fais en ce moment grâce à ce blog 😉 ).

Par exemple : « Mec fais pas plus de 3 fois par semaine de sport c’est pas bon, j’ai vu ça dans un reportage. » Contre « Je fais du sport 4 fois par semaine, je me sens bien, et ça depuis 10 ans. » Lequel vous paraît le plus pertinent, honnêtement ?

  • La source de l’information. Elle recoupe un peu ce que j’ai dis précédemment, mais parfois, même une personne inexpérimentée peut avoir des informations utiles. N’hésitez pas à demander où a-t-il entendu ou vu l’information. Et là on a bien souvent le jeu de la bonne ou mauvaise foi, « C’est un pote coach sportif, qui a un diplôme et tout et tout », « J’ai vu sur un site internet de médecine sportive », « J’en ai entendu parler lors d’une interview d’un sportif de haut niveau »… Alors dans ce cas, vous remarquerez que c’est un peu plus détaillé, mais ça ne vous prouve pas vraiment la pertinence des propos. Comment faire ? Si la source est disponible, allez la voir (si vous vous intéressé vraiment) et là vous pourrez vous faire votre idée.
  • Les résultats. Mieux que n’importe quelle information venu de nulle part, se sont les résultats que les conseils que vous donne votre interlocuteur lui ont apporté.

Exemple : Un nageur de compétition qui vous dit qu’il s’est entraîné 5 fois par semaine pendant 3 mois l’amplitude de ses mouvements pour performer en crawl, ou un boxer vous dit qu’il a bossé comme un malade la qualité de son souffle pour pouvoir tenir sur le ring (je sors des exemples aléatoires hein 😉 ). C’est déjà un gage en terme de pertinence 🙂

« Et donc toi comment tu l’as vécu tout ça ? »

Alors je ne citerai personne, mais en effet, j’en ai vu des tueurs de motivation (des trois catégories citées).

J’ai suivis les conseils que je vous ai cité ci-dessus. A mes débuts, suivant mon surpoids, j’en ai rencontré qui se moquaient et me disait qu’il fallait mieux que j’arrête parce que ça ne me mènera à rien (démotivateurs conscients).

D’autres qui m’ont dit que le sport n’ai peut être pas une bonne solution, et encore moins la muscu, qu’il fallait mieux qu’un régime serait sûrement plus efficace (démotivateurs inconscients).

 Ou encore d’autres qui après avoir débuter, plus expérimentés que moi me sortaient que je n’aurai pas les capacités pour devenir un sportif, que je ferai mieux de retourner aux jeux vidéos (démotivateurs selfish).

Pas très  facile à encaisser, mais en prenant du recul et en les identifiants je me suis dis la chose suivante :

« Je crois en mes capacités, ils peuvent dire ce qu’ils veulent ce n’ai que du vent et puis je n’ai pas à leurs répondre, ils verront le résultat ».

Et croyez-moi que ça marche. De plus la beauté de la réussite fait que ceux qui vous critiquait hier, vous complimente aujourd’hui. Je demande toujours conseils à ceux qui me semblent susceptibles de pouvoir m’aider et j’ignore les mauvaises langues (car j’en rencontre encore même s’il y en a moins).

Et sachez que la double beauté de ce conseil c’est qu’il s’étend au delà du monde du sport. 😉

Maintenant arriverez-vous à regarder ces personnes dans les yeux et leurs dire « tais-toi et regarde » ?

Dîtes moi en commentaires si vous aussi vous avez le droit aux remarques de ces démotivateurs ! 🙂

motivation succès


A propos de Kévin Soya

Coach Sportif en formation perpétuelle et fervent sportif grâce à la pratique de la musculation depuis plus de 7 ans, de course à pieds, de natation et de boxe anglaise. La transmission de ma passion pour le développement des qualités physiques et mentales est devenue une nécessité.

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